samedi 1er juin 2024
Antoine Bourdelle
Sortie culturelle tous publics au musée Bourdelle
Des anciens ateliers de Bourdelle datant du XIXe siècle, jusqu’à l’extension moderne de Christian de Portzamparc de 1992, le musée Bourdelle offre au public des espaces d’exposition singuliers, ouverts sur des jardins propices à la flânerie ou la méditation, à deux pas du quartier de Montparnasse.
Lorsqu’en 1885 Bourdelle prend ses quartiers au 16 de l’impasse du Maine, au milieu des jardins et des vignes, les ateliers d’artistes sont « aussi nombreux que les brins d’herbe des pavés » – le sculpteur Aimé -Jules Dalou, le peintre Eugène Carrière comptent parmi ses plus proches voisins. Enraciné pendant près de quarante-cinq années dans cette terre des arts, Bourdelle demeure fidèle aux ateliers qui tiennent tout à la fois du laboratoire et du sanctuaire.
Au début des années 1920, l’évidence s’impose : la création d’un musée sauvegarderait l’œuvre d’une vie. Résolu à léguer son œuvre, « comme a fait Rodin », pour l’établissement d’un musée portant son nom, Bourdelle dessine plusieurs projets de bâtiments au cours de l’année 1928. Il va même jusqu’à imaginer une muséographie où chaque sculpture trouverait sa juste place. Mais le musée imaginé ne sera pas réalisé de son vivant.
Conformément à sa volonté, les collections du musée ont la particularité de présenter tout l’œuvre du sculpteur à demeure, dans les ateliers où il a vécu et travaillé sa vie durant. En mai 1949, les héritières de l’artiste, Cléopâtre Bourdelle (1882-1972) sa femme, Rhodia Dufet-Bourdelle (1911-2002) sa fille, font don à la Ville de Paris des ateliers, du terrain qui les entoure, et d’un ensemble de 900 sculptures, d’une centaine de peintures et d’environ 1 500 dessins. A la faveur de la seconde campagne d’extension du musée par l’architecte Christian de Portzamparc en 1992, ce noyau originel sera enrichi par la donation de l’ensemble des photographies (1995) puis par le legs de Rhodia-Dufet Bourdelle (2002). Outre un fonds considérable d’archives, ce musée monographique conserve quelque 15 000 photographies, 3 000 sculptures, 4 000 dessins et aquarelles, 150 peintures et pastels.
Nombre de places limité, inscription obligatoire.
Tarif : 18 € adhérents (adhésion obligatoire)
Inscription ouverte à compter du samedi 4 mai à 14 h